Les chevaux
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En France, environ 30 000 tonnes de viande chevaline sont encore consommées chaque année. Mais d'où viennent les chevaux ? La viande de cheval importée du Canada et d'Amérique latineLa majeure partie (50%) des importations de cheval de la France se fait en viande fraîche ou congelée en provenance du Canada et de l'Amérique latine (principalement l'Argentine). 60% des chevaux abattus au Canada sont importés des Etats-Unis, depuis la fermeture en 2007 de leur dernier abattoir chevalin. Les équidés importés par le Canada sont souvent des chevaux de selle écartés des courses ou des manèges, ou d'anciens animaux de compagnie achetés soit directement au propriétaire, soit vendus aux enchères dans leur pays d'origine.
© weanimals.orgLes chevaux de race de traitLa France, comme certains pays européens, élève les chevaux de trait pour la production de viande chevaline (environ 13 000 par an). Ces animaux sont issus des troupeaux de juments de races lourdes, et grandissent dans les zones herbagères de plaine ou de montagne. Pour 90 % des cas, les chevaux proviennent des systèmes d'élevages dits intensifs où les poulains ont une courte période d'engraissement à l'issue du sevrage et sont abattus à l'âge de 5 à 18 mois. Le reste des chevaux provient des systèmes d'élevage dits extensifs où les animaux sont abattus entre 18 et 24 mois. Les chevaux « de réforme » issus des champs de course
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80% des chevaux abattus en France sont des trotteurs âgés de moins de 10 ans, dont 20 % sont des poulains de moins de 2 ans. En effet, tous les trotteurs (chevaux de course) naissant en France ne sont pas destinés à devenir de grands champions. Lorsqu'ils arrivent chez un entraîneur hippique et qu'ils ne sont pas assez performants pour pouvoir prétendre aller courir sur de grands hippodromes tels que celui de Vincennes, les chevaux doivent prendre « une filière de recyclage ». Même sort pour les animaux qui se blessent sur le champ de course et perdent toute leur valeur. Il existe deux types de « réforme » :
Les chevaux « de réforme » issus des pays de l'Est
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La France importe également des chevaux vivants des pays de l'Est. En Pologne, Roumanie et Hongrie, grand nombre de fermes fonctionnent encore de façon très traditionnelle. Des centaines de milliers de chevaux y sont utilisés comme moyen de transport ou pour les travaux agricoles. Lorsque ces chevaux sont trop âgés, usés par le travail, ils sont vendus à des marchands. Ces derniers vont alors leur imposer un long et cruel transport de plusieurs milliers de kilomètres jusqu'aux abattoirs situés en France mais aussi en Italie, en Espagne et en Grèce. Avec la modernisation progressive de ces pays entrés dans l'Union Européenne, les chevaux sont petits à petits remplacés par des tracteurs. Pour satisfaire la demande des pays consommateurs, c'est désormais en Biélorussie et en Lituanie que les chevaux sont achetés, et subissent ainsi des temps de trajet encore allongés (2500 km et plus). Des conditions de transports péniblesCes animaux, transportés des heures durant sans nourriture ni eau, arrivent généralement dans un état déplorable lorsqu'ils ne sont pas morts, piétinés par leurs congénères.
© weanimals.orgRéférenceshttp://l214.com/chevaux/enquete-canada |
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